Publié dans Economie

Salon ITM - 11ème édition - L’Office national du tourisme met les bouchées doubles

Publié le lundi, 07 avril 2025

C’est dans l’effervescence de la Cité des cultures, située à Antaninarenina que l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) a officiellement lancé, jeudi dernier, la 11ème édition de l’« International Tourism Fair » (ITM Madagascar), prévue pour le mois de juin 2025. Cet événement annuel phare du secteur touristique, organisé sous l’impulsion du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, avec le soutien du Gouvernement via le projet « Pôle intégré de croissance » (PIC), s’impose comme une plateforme de rencontres, incontournable pour les professionnels du tourisme. 

Cette nouvelle édition placée sous le thème « Vers un tourisme plus durable » vise à ancrer la Grande île comme une destination de référence en matière de tourisme responsable.

« L’ITM n’est pas qu’un salon, c’est aussi une plateforme de transformation du secteur touristique », a souligné Danny Barivelo, directeur exécutif de l’ONTM, lors de la cérémonie de présentation et de signature des conventions de partenariat où cette organisation a également annoncé le Maroc et les Emirats arabes unis comme pays invités d’honneur. Ainsi, plus de 475 exposants sont attendus, ainsi que 20.000 visiteurs nationaux et internationaux, pour quatre jours d’expositions, de conférences et de rencontres professionnelles. Par ailleurs, les inscriptions se font désormais via une plateforme en ligne, dans une volonté de réduire les impacts écologiques de cet événement et de favoriser les échanges digitaux. Un village « Prestige » accueillera également les grandes marques souhaitant valoriser leur engagement dans le développement durable.

Opportunité

Cette édition 2025 de l’ITM Madagascar se distinguera aussi par la diversité de ses espaces thématiques, regroupés au sein de 15 villages d’exposition. Allant de l’hôtellerie à la gastronomie, en passant par le bien-être, l’artisanat, les produits recyclés ou encore les technologies innovantes, l’ITM proposera un panorama riche et représentatif des offres touristiques malagasy. Les visiteurs pourront également assister à plus de 30 conférences, animées par 107 intervenants dont 10 experts internationaux, qui aborderont les enjeux du tourisme durable, de la gestion environnementale et du développement communautaire. « Il s’agira d’une opportunité unique pour valoriser nos richesses culturelles et naturelles, tout en attirant des partenaires sensibles à l’approche éco-responsable », explique Saholy, une future exposante dans le secteur artisanal. Animations culturelles, spectacles d’artistes de renom, espaces enfants, « speed business meetings » et une grande tombola rythmeront également le programme, créant ainsi un équilibre entre échanges professionnels et divertissement grand public. En termes de visibilité, l’ONTM prévoit un déploiement médiatique à grande échelle, avec plus de 245 spots TV, 758 spots radio, 56 parutions dans la presse et la distribution de 20.000 journaux ITM. L’objectif est clair : donner une résonance locale et internationale à cette grande vitrine du tourisme et de l’artisanat, tout en fédérant les acteurs autour d’un message fort. « Ensemble, façonnons un avenir pour le tourisme », lance le directeur exécutif de l’ONTM, dans un appel à l’unité, l’innovation et l’engagement en faveur d’un tourisme plus responsable et plus durable.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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